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Эпоха наполеоновских войн |
РЕЙНСКАЯ
КОНФЕДЕРАЦИЯ
Саксонские герцогства
Notice sur les uniformes des troupes des Duchés de Saxe (1806-1813)
Униформа / Uniforms
illustrations
par / by Frédéric Pouvesle
1. – Контингенты Гота и Мейнинген
Quand le traité de Posen
entre l’Empereur Napoléon et les cinq maisons ducales de Saxe eut fait entrer
les duchés dans la Confédération du Rhin, par suite d’une convention entre les
ducs de Saxe-Gotha et de Saxe-Meiningen, les deux bataillons d’infanterie
fournis ensemble par ces deux princes reçurent le même uniforme : habit bleu, a
col, parements et revers rouges ; culotte et gilet blanc, courtes guêtres noires
et chapeau tricorne avec pompon ; ce chapeau était bordé d’un galon blanc et
décoré d’une cocarde en cuir, noire et or. Les grenadiers et l’infanterie
légère de ces contingents se distinguaient par un plumet en laine, rouge pour
les premiers, et jaune pour les seconds.
Il existait cependant une
différence entre les troupes de Gotha et celles de Meiningen : les soldats de
Gotha avaient une tenue de coupe française et le fourniment blanc, tandis que
ceux de Meiningen, avec le fourniment noir, portaient l’uniforme à la vieille
coupe prussienne.
Ce ne fut qu’en 1812 que
les deux duchés arrivèrent à l’uniformité, en adoptant le type des uniformes
français ; le shako remplace le chapeau ; il est décoré sur le devant d’une
plaque de cuivre, représentant les armes des duchés entre deux branches de
lauriers surmontées d’une couronne ; cordon blanc au shako et pompon à flamme.
Le fourniment est blanc pour les troupes ; mais les officiers portent le
ceinturon noir verni passant sur l’épaule droite ; ils ont les épaulettes d’or,
et le cordon d’or au shako qui est bordé au sommet d’un galon d’or et portent
un haut plumet rouge.
En 1812, le docteur
Geissler qui fit la campagne avec le régiment des duchés, nous dit que les
soldats des deux premiers bataillons reçurent à Hambourg un large pantalon en
drap bleu foncé avec bande rouge, pour remplacer la culotte blanche étroite qui
se portait avec les petites guêtres noires.
Le bataillon de marche de
Thuringe, levait après les désastres de la campagne de Russie, passa aux prussiens
au mois d’avril 1813 et combattit même contre les français à la Katzbach ; il
conserva dans les rangs ennemis la tenue qu’il avait reçu à sa formation :
habit bleu foncé à longues basques, avec col rouge et parements bleu clair ;
pantalon gris, manteau gris à petit col rabattu ; le shako de Weimar ; et, pour
les officiers, la casquette en drap. Le régiment complet dont Napoléon exigea
la levée, en compensation de la perte du bataillon transfuge, reçut la tenue de
1812.
2. – Контингенты Веймар и Нильдбургхаузен
Le bataillon des
carabiniers de Weimar, qui combattit contre nous à Auerstadt dans les rangs
prussiens et accompagna jusqu'à Trave les débris du corps de Kalkreuth en
retraite sur Lubeck, fut rappelé à Weimar par ordre de l’Empereur Napoléon et
mis peu après à la disposition des généraux français qui l’employèrent dès 1807
au siège de Colberg. En 1806 cette troupe portait un habit vert, avec parements
verts et col vert à pattes jaunes ; retroussis et boutons jaunes ; cravate
rouge ; culotte verte dans de courtes guêtres noires ; chapeau analogue à celui
des grenadiers prussiens de l’époque, garni par devant d’un bandeau de métal
jaune et à gauche d’un plumet vert ; buffleteries noires croisées sur la
poitrine, l’un des baudriers portant la cartouchière et l’autre le porte
manteau qui remplaçait le sac. Chose assez étrange, ces carabiniers de Weimar
étaient munis, à cette époque, d’une haute canne de montagne dans le genre de
notre alpenstock moderne. Un chapeau du modèle russe est adopté en 1807 : il
est bordait de jaune, décoré sur le devant d’un petit écusson de cuivre et, à
gauche, du même plumet vert que ci-dessus. Le fourniment est alors en cuir
jaune, mais redevient noir dès 1809 ; on porte aussi, à partir de ce moment, un
long pantalon gris qui descend par dessus la guêtre.
Le contingent
d’Hildburghausen avait la même tenue que celui de Weimar.
En 1812, adoption du shako
que Gotha et Cobourg portaient déjà ; ce shako, à visière cerclée de cuivre,
garni de cordons et de glands blancs, et décoré par devant d’un cor de chasse
en cuivre ; le pantalon gris avec passepoil jaune a décidément remplacé
l’ancienne culotte verte ; en été, on porte le pantalon de toile blanche. Les
officiers ont l’épaulette d’or ; les aiguillettes de même métal, et, au shako,
avec des cordons et des glands d’or, les initiales couronnées du duc de Weimar,
au lieu du cor de chasse porté par la troupe. Ils ont aussi la culotte blanche,
de hautes bottes, le sabre à fourreau de cuivre et les gants à manchettes de
couleur blanche.
Une compagnie de
carabiniers est organisée en 1812 dans le bataillon léger de Weimar : on lui
donne les épaulettes, le plumet et le cordon de shako orange ; le col de
l’habit, fermé par devant et non plus échancré, ne laisse plus voir l’ancienne
cravate rouge de 1807.
3. – Контингент Кобург
Le contingent fourni par la
maison de Saxe-Cobourg au quatrième régiment de la confédération du Rhin reçut
un habit vert foncé, à pattes de parements de même couleur, avec col et
parements jonquille : les parements, comme le col, portaient des boutonnières
de galons blancs ; retroussis et doublure rouges ; boutons blancs, buffleteries
blanches croisées sur la poitrine ; le shako, garni de cordon et glands blancs,
était décoré sur le devant d’une plaque de cuivre en losange portant un cor de
chasse ; culotte bleu de ciel à la hongroise avec passementeries jaunes ; les
officiers avaient la botte hongroise à gland, le chapeau, et ne prirent le
shako qu’en 1812. Le pantalon blanc se portait aussi dans la tenue d’été.
Les deux compagnies de
Cobourg devinrent bientôt les compagnies d’élite des premiers et deuxième
bataillons du régiment des Duchés ; transformés en grenadiers, les soldats de
Cobourg reçoivent le bonnet à poil du modèle français, avec plumet et cordon
rouge et les épaulettes rouges à franges des grenadiers français. Les
retroussis cessent d’être rouges en 1812 : ils sont verts, de la couleur du
fond de l’habit, mais garnis alors d’un passepoil rouge.
Les officiers conservent le
shako, avec garniture d’argent (cercle de visière, cordon et glands, jugulaire
d’écailles, galon de pourtour au sommet) mais la plaque en losange est en
cuivre. Le haut plumet, en plumes noires, est rouge à la base ; les
aiguillettes, les épaulettes, les boutons sont d’argent ; la botte hongroise
est bordée d’argent et a un gland de même ; enfin, le ceinturon est en cuir
verni noir et les bélières sont garnies de riches ornements d’argent.
Униформа Саксонских герцогств
Uniforms
illustration : Duchies of Saxe troops
par
Frédéric Pouvesle.
4-й полк Рейнской конфедерации (Саксонские герцогства)
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