Эпоха наполеоновских войн
Первая Империя : Униформа
First Empire : Uniforms

 

Баден


Notes sur les uniformes du contingent de Bade de 1806 à 1813 d'après Knötel et les historiques des régiments allemands.

Униформа / Uniforms illustrations

par / by Frédéric Pouvesle

Les tenues de l’armée se sont presque toujours inspirées de celles de l’armée prussienne. Pendant la durée de la Confédération du Rhin, l’influence française se fait pourtant sentir d’une façon particulière et nos alliés du Grand-Duché nous empruntent un certain nombre de nos modèles d’équipement : épaulettes, aiguillettes, shakos, bonnets à poil, etc...

I. - Infanterie.

L’ancien uniforme de l’infanterie est modifié en 1803 : l’habit bleu foncé reçoit une coupe nouvelle et ses revers, de couleurs différentes suivant les régiments, descendent dès lors jusqu'à la ceinture ; les officiers portent l’écharpe par dessus l’habit : cette écharpe, en argent, est mélangée de rouge et de jaune ; le hausse-col continue à être l’insigne du service.

La queue des cheveux disparaît en 1806, ainsi que le fusil à canon court des sous-officiers.

Les grenadiers de la Garde prennent le 21 octobre 1806 l’habit bleu foncé, avec basques un peu plus longues que par le passé ; le col, les parements et la doublure sont rouges et les pattes de parement, bleu foncé ; des brandebourgs en galon blanc ornent le devant de l’habit, et des ganses du même galon, les pattes de parement ; des aiguillettes blanches sont attachées à l’épaule droite ; la culotte est blanche, les guêtres sont noires ; le bonnet à poil, à plaque de métal blanc, est décoré d’un cordon mélangé de blanc, de rouge et de jaune, et d’un plumet rouge à sommet blanc.

L’infanterie de ligne prend un peu plus tard l’habit bleu foncé avec les pattes de parement de même couleur ; le col, les parements, les pattes d’épaules et les retroussis deviennent indistinctement rouges pour tous les régiments ; les boutons blancs sont disposés sur deux rangées ; la culotte est blanche, prise dans de courtes guêtres noires. Comme coiffure, la troupe reçoit une sorte de casque à chenille noire et à garnitures jaunes : exceptionnellement le régiment du Corps porte un casque à garniture en métal blanc, ainsi que des ganses de galon blanc sur le col et sur les pattes de parement.

Les officiers adoptent les épaulettes à la française dès 1807.

Au printemps de 1813, le shako vient remplacer le vieux casque à chenille, si cher aux contingents de la Confédération du Rhin ; à la même époque, les régiments d’infanterie reprennent chacun une couleur spéciale pour les parties distinctives (col et parements) de leur habit : ces couleurs sont le blanc, le rose, le jaune et le bleu de ciel ; les retroussis, ainsi que les passepoils des pattes d’épaules, sont uniformément rouges pour les quatre régiments ; deux ont les boutons blancs, et les deux autres les boutons jaunes ; le shako est garni à son pourtour supérieur d’un galon de la couleur des boutons.

Les chasseurs à pied (infanterie légère) avaient l’habit vert foncé, à col et parements noirs, avec épaulettes vertes à la française et boutons blancs ; leur casque, à garniture de cuivre, portait une chenille et un plumet de couleur verte ; leur culotte grise était serrée dans de courtes guêtres noires ; comme les régiments d’infanterie, ils abandonnèrent le casque à chenille pour le shako au commencement de 1813 ; leurs épaulettes disparurent aussi à ce moment et furent remplacées par de simples pattes d’épaules ; les boutons devinrent jaunes et les retroussis rouges, comme dans le reste de l’infanterie de Bade : mais le fourniment resta noir, en opposition avec celui de l’infanterie qui demeura blanc comme auparavant.

II. - Cavalerie.

Gardes du Corps.

En 1804, les Gardes du Corps badois ont l’habit blanc bordé d’un galon rouge et blanc, avec col, parements et doublure rouges ; la sabretache rouge est galonnée de même et porte les initiales C.F. (Charles Frédéric) surmontées d’une couronne ; la culotte et le gilet sont blancs et la ceinture rouge. Au début de 1813, les Gardes du Corps prennent l’habit blanc doublé de rouge à deux rangées de six boutons, avec des boutonnières de galon blanc sur le collet et les parements qui sont rouges ; le casque à chenille blanche est décoré d’une garniture en métal blanc ornée de l’Etoile de la Fidélité ; le tapis de selle, de couleur rouge, porte un C couronné ; la coquille du sabre, pour les officiers comme pour la troupe, est formée d’un ovale aux armes de Bade soutenu par le griffon héraldique. Hussards.

Les hussards du margrave de Bade n’étaient, en 1802, qu’une petite troupe d’escorte, forte de 50 chevaux ; ils avaient le dolman vert avec col et parements rouges bordés de jaune, tresses et boutons jaunes ; la pelisse verte bordée de fourrure blanche avec tresses et boutons jaunes ; la culotte en peau de daim pour la tenue ordinaire, et en drap rouge, soutachée de jaune, pour la grande tenue ; le bonnet en feutre noir à flamme de même couleur et à plumet vert, la sabretache verte avec initiales jaunes entrelacées C.F. surmontées d’une couronne ; les officiers, en tenue de parade, portaient la botte courte en cuir vert.

Ce corps, porté en 1806 à la force d’un régiment, conserva les couleurs de l’uniforme précédent : seulement le shako, avec plumet vert pour la troupe, et blanc à base rouge pour les officiers, prit la place du mirliton ; une culotte gris foncé garnie de basanes, avec passepoil et double bande rouge remplaça, pour la tenue ordinaire du service, la culotte rouge à bandes jaunes de la grande tenue. Ce beau régiment fut presque totalement anéanti dans la campagne contre la Russie, en 1812.

Dragons.

En 1803, le margrave Charles-Frédéric de Bade fut mis en possession, par décision du Conseil d’Empire, de différents territoires relevant jusqu’alors de l’Electorat de Bavière ; il reçut, en même temps, un escadron entier de chevau-légers bavarois qui prit, en passant au service de Bade, le nom « d’escadron de dragons-légers » ; ce corps, porté bientôt à la force d’un régiment, conserva dans son uniforme les caractéristiques de la tenue bavaroise : casque à chenille noire avec plumet blanc et garniture de métal blanc portant l’inscription : Grossherzoglich Badisches Leichtes Dragoner Regiment (les officiers ne prirent ce casque qu’en 1808) ; habit bleu de ciel, avec col, revers carrés, parements et retroussis rouges ; boutons blancs ; pantalon bleu de ciel à bande rouge, basané en cuir noir ; aiguillettes blanches sur l’épaule droite et fourniment blanc ; en grande tenue, la culotte dans de hautes bottes et, comme décoration de la giberne, l’Etoile de la Fidélité.

Au printemps de 1813, on forma dans le Grand-Duché un 2ème régiment de dragons, pour remplacer le régiment de hussards anéanti en Russie. L’uniforme de ce nouveau corps présenta quelques différences avec celui de l’ancien régiment de dragons-légers, devenu 1er régiment de dragons. Le casque eut une bombe plus élevée et une chenille noire plus détachée ; sa garniture, en métal blanc, portait un C en cuivre surmonté d’une couronne de même métal. L’habit veste bleu de ciel, à col, parements et retroussis rouges, avait deux rangées de boutons jaunes ; les aiguilettes étaient jaunes, ainsi que les épaulettes des officiers : ces dernières du type français ; en grande tenue, culotte blanche dans la botte ; en tenue de service ordinaire, pantalon bleu de ciel à larges bandes rouges, ou bien pantalon gris basané de cuir, avec bandes bleu de ciel. Les revers rouges avaient disparu de l’habit du 1er régiment qui conservait ses boutons blancs, ses aiguillettes blanches, ses épaulettes d’argent pour les officiers et le vieux casque des dragons-légers.

III. - Artillerie.

L’uniforme de l’artillerie badoise consistait en une culotte et un habit bleu foncé, à col et parements noirs, avec doublure rouge. Le chapeau, porté jusqu’en 1806, fut remplacé par le casque à chenille à garniture de cuivre et plumet blanc. Le pantalon reçut à cette époque de larges bandes rouges. Boutons jaunes. La giberne des officiers était décorée des armes de Bade encadrées entre deux griffons héraldiques. Epaulettes d’or du modèle français pour les officiers, et schabraque noire en peau de mouton, bordée d’un galon jaune en dents de loup.

 

 

Пехота Бадена 1806-1813
Uniforms illustration : Baden infantery 1806-1813
par Frédéric Pouvesle.

Uniformes

1- Гвардейский гренадер (1806)
2- 4-й линейный (1806) a-фузилер b-барабанщик c-офицер
3- Полк Великого Герцога (1809)
4- Егерский батальон (1809)
Линейные полки в 1813 : 5- 2-й линейный 6- 4-й линейный 7- 1-й линейный 8- 3-й линейный
9-патронная сума и тесак нижних чинов 10-офицерская шпага 11-егерский кортик

Кавалерия и артиллерия Бадена 1806-1813
Uniforms illustration : Baden cavalery and artillery 1806-1813
par Frédéric Pouvesle.

Uniformes

1-Гард дю Кор (1813)
2- 1-й драгунский полк (1809) a-драгун b-лядунка и чепрак
3- 2-й драгунский полк (1813)
4- Гусарский полк (1812) a-гусар b-трубач c-чепрак d-лядунка и офицерский кивер e-ташка
5- Артиллерия : a-канонир (1809) b-тесак


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