Histoire et Figurines |
DANEMARK / DENMARK
par Philippe BORREILL - Kriegspiel Rhône-Alpes
Club
Remerciements.
Je tiens à remercier le TOJHUSMUSEET de Copenhague, et plus particulièrement,
Monsieur Michael HIELSCHER, pour la correspondance épistolaire qui
ma permit de remettre un peu d'ordre dans la documentation normalement
accessible, souvent truffé d'erreur.
En espérant que ces quelques lignes puisse apporter un complément
d'informations susceptible de "pousser" quelques uns d'entre
vous à porter un plus grand intérêt à une petite
Nation, prise dans le maelstöm de son siècle et qui a su garder
un comportement digne d'éloges par le respect montré aux
populations prises dans le conflit, et aux ennemis.
L'infanterie danoise du Premier Empire.
I°/ Organisation.
a- Organisation régimentaire de l'infanterie de ligne.
Les régiments de lignes sont composés de 4 bataillons,
deux régiments de lignes forment une brigade.
Les bataillons n°1 et 2 sont considérés comme étant
des unités régulières, les bataillons n°3 et 4
sont appelés "Forstaerkningsbatalioner", soit "bataillon
de renfort", ces bataillons furent créés en 1808 afin
de remplacer les unités de "Landwaern" créés
à la suite de l'agression anglaise de 1807, constitution d'unité
de milice qui peut être considéré comme un échec.
Chaque bataillon est composé de 5 compagnies fortes de 163 officiers
et hommes chacune, 4 de fusiliers et 1 d'élite ; il s'agit de grenadiers
pour les bataillons n°1 et de jägers pour les trois autres bataillons
du régiment.
La compagnie est composé de 3 officiers, 9 sous-officiers, 1 joueur
de fiffre, 2 tambours, 12 tireurs armés de carabines rayées,
et 136 fantassins.
Pour le Den Kongl. Livgarde til Fods, l'organisation diffère : il
s'agit d'un bataillon composé de compagnies, chacune d'elles composées
de : 3 officiers, 9 sous-officiers, 3 tambours, 1 fiffre et 100 gardes.
Les armes portées sont des mousquets et des briquets pour les fusiliers
et les grenadiers, des rifles et des sabres bayonettes pour les jägers.
Seuls les bataillons n°1 et 2 portent un drapeau, exceptionnellement,
le Holstenke Infanteriregiment n°3 (Holstein), troisième bataillon
en porte aussi un suite à un acte de bravoure en 1809 lors de l'assaut
sur Stralsund qui mena à la mort du major Von Schill.
b- Organisation régimentaire de l'infanterie légère.
Les régiments d'infanterie légère sont composés
de deux bataillons, le n°1 étant régulier, le n°2
étant un "Forstaerkningsbatalioner" (bataillon de renfort).
Les Jägerkorps ont des bataillons composés de 4 compagnies
fortent de 132 officiers et hommes ; ces unités d'élites
ont pour principal rôle de servir de troupes d'avant-garde ; en ce
qui concerne leur équipement, ces unités sont armées
à moitié de mousquets et à moitié de carabines
rayées, ainsi que de sabres bayonettes.
Aucune unité d'infanterie légère n'a de drapeau.
NB : Dans le cas du Slesvig Jägerkorps, il existe en 1813, une cinquième compagnie : l'Altonatiske Jeagergrenader, compagnie à l'origine formée pour garder la branche de la banque du Danemark à Altona (dans les faubourg de Hambourg), cette unité est armée de mousquets et de sabres.
II°/ Uniformes.
a- L'infanterie de ligne.
L'infanterie porte un shako français noir avec une courte plume
blanche (mais des gravures d'époque, 1813-1814, montrent aussi des
troupes portant des shakos sans plume), des cordes jaunes pour les compagnies
de fusiliers, et une plume et des cordes vertes pour les jaegers ; jugulaire
en cuir et plastron à la couleur régimentaire.
Les grenadiers portent un bonnet à poil orné d'une plaque
de bronze avec une flamme rouge liserée de blanc, la plume est blanche
avec un sommet bleu. En novembre 1813, les grenadiers devaient adopter
le shako français, mais tout semble devoir indiquer qu'ils ont gardé
leur bonnet.
L'habit veste est de couleur rouge, avers blanc, avec des revers suivant
les couleurs régimentaires, souvent les queues ont été
coupées par mesure d'économie.
Les officiers portaient les cordes, boutons en or ou argent (selon la couleur
des boutons du régiment), ils portent une ceinture d'or et de rouge
; leurs pantalons blancs sont fourés dans des bottes hessoises. Les
musiciens portent sur leur épaule un motif particulier de couleur
régimentaire sur fond blanc, pour le major, les couleurs du baudrier
correspondent à celles du plastron, la plume est, de haut en bas
: rouge, noire et blanche.
Tableau récapitulatif des couleurs distinctives des régiments de ligne.
Régiment |
Couleur |
Passepoil |
Boutons |
Notes |
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b- L'infanterie légère.
En ce qui concernent les jaegers et les Skarpskytters, ils ont un shako
français noir avec une plume et des cordes vertes.
Les habits sont vert foncé avec le plastron noir, les manches et
le cols noirs, la culotte est grise, les guettres sont noires ainsi que
la ceinture, les boutons sont jaunes.
Dans le corps auxiliaire, l'Hertuginde Louise Augustas Livjaegerkorps avait
gardé le vieil habit (d'avant 1810) de couleur verte avec des revers
noirs, poignée, col et épaulettes liserés de blanc,
l'avers de l'habit est de couleur paille, le reste de l'uniforme ne différe
pas de celui des troupes légères.
Tableau des couleurs des troupes légères 1801-1810.
Regiment |
Epaulettes |
Passepoil |
Boutons |
Passant * |
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Tableau des couleurs des troupes légères 1810-1814.
Regiment |
Col et manches |
Passepoil |
Boutons |
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Mentionnons encore les généraux et les guides, ces derniers
sont des officiers d'état-major.
La couleur du plastron, des manches et du col du général
est bleu clair, les décorations sont en couleur doré, la
culotte est bleue foncée, le bicorne noir avec une plume blanche.
En ce qui concerne le guide, son uniforme est comparable à celui
d'un officier, sans plastron, épaulettes et marques sur le col en
argent, une plume jaune au sommet rouge et une corde de shako qui reprend
ces deux couleurs.
III°/ Les tactiques.
L'armée danoise a relativement peu combattu, sa seule vraie campagne
est celle d'Allemagne, avec le corps auxiliaire Danois en 1813.
Les officiers ainsi que la troupe ont très peu combattu durant les
guerres napoléoniennes, et ont été réellement
choqués par les malheurs de la guerre durant la campagne de 1813.
les formations tactiques utilisées par l'infanterie sont :
IV°/ Unités.
En 1813, l'infanterie danoise se présente comme suit :
Regiment |
type |
Compagnies |
Bataillons |
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L'artillerie danoise du Premier Empire.
I°/ Organisation.
Les unités d'artillerie peuvent être composées soit
de batteries côtières, de batterie de forteresse, ou encore
de batteries de campagne ; ce sont ces dernières qui nous intéressent.
Une batterie de campagne danoise est composée de 10 pièces
: 8 canons et deux obusiers, cependant, nombre de batteries en 1813 ne
sont composées que de 8 pièces.
La batterie peut être subdivisée en deux divisions opérationnelles
: la première est composés de 4 canons, la deuxième
de 4 canons et des deux obusiers.
La division elle-même peut être divisée en groupe de
2 pièces.
Les pièces d'artillerie sont de fabrication danoise (système
Prins Carl of Hessen), ce sont des pièces bien faites, solides,
mais lourdes ; les canons sont tous en bronze.
Les pièces et les caissons sont tous peints de couleur grise, les
parties métalliques sont peintes en noir ; souvent, le dessus des
caissons est aussi de couleur noire dans un soucis de camouflage.
Les calibres utilisés vont de une livre (Amuseteer), 3 livres, 6
livres, 12 livres pour les canons, et 20 et 36 livres pour les obusiers.
L'efficacité des pièces de 3 et 6 livres produits au Danemark
peut être considérée comme équivalente, comparable
aux pièces prussiennes de 6 livres, mais de portée inférieure
aux pièces de 6 livres produites par la France.
Cette différence d'efficacité à poussé Napoléon
Ier à offrir au Danemark 8 pièces de 6 livres et 4 obusiers
(système XI) afin de rééquipper les deux batteries
à cheval de 3 livres, une seule a, dans les faits, été
rééquipée : la batterie commandée par Koye
(septembre 1813) : elle se composait de 6 canons de 6 livres français,
2 obusiers français et deux obusiers danois.
L'armement de ces artilleurs est constitué par un unique sabre d'infanterie.
II°/ Uniformes.
L'uniforme de l'artilleur est semblable à celui de la ligne :
Shakos français noir, sans cordes avec une plume bleue pour l'artillerie
à pied, avec une plaque en forme de losange de métal blanc
avec l'inscription R.I. (Ridende Artillerie), sans corde et avec une plume
blanche pour l'artillerie à cheval ; habit-vestes rouges, revers,
col, manches et épaulettes bleu, avers blanc.
Ceinture et bouton blanc, pantalons bleu foncé, manteau gris.
III°/ Unités.
Dans l'état actuel de mes recherches, j'ai pu identifier 21 batteries
: 2 batteries de 12 pièces de 12 livres, 14 batteries de 3 et 6
livres "à pied" et 5 batteries "à cheval",
ceci en mai 1812.
Celà donne une proportion de une pièce d'artillerie (sans
compter les pièces de 1 livre dont je n'ai pas tenu compte), pour
267 hommes.
Unités |
Batteries |
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La cavalerie danoise du Premier Empire.
I°/ Organisation.
Den Kongl. Livgarde Til Hest.
La cavalerie de la garde danoise se compose de 2 escadrons, chaque escadron est composé de 4 officiers, 5 sous-officiers et 60 gardes.
Ryttere : les dragons lourds.
La cavalerie lourde danoise se compose de 4 régiments de Ryttere
("cavalerie").
Chaque régiment est composé de 4 escadrons, chacun de 5 officiers,
11 sous-officiers, 2 trompettes et 144 hommes.
Lette Dragon : les dragons légers.
Il existe 4 régiments de dragons légers, eux aussi à 4 escadrons de 5 officiers, 11 sous-officiers, 2 trompettes et 144 hommes.
Les hussards.
Ce régiment regroupe 6 escadrons chacun de 5 officiers, 11 sous-officiers, 2 trompettes et 168 hommes.
Les Bosniaks.
Polonais, lanciers, administrativement liés au régiment
de hussards, cette force est composée de deux escadrons.
La composition en ce qui concerne l'escadron doit être identique
à celle d'un escadron de hussards.
Ridende Jaeger : les chasseurs à cheval.
Corps de chasseurs à cheval du Sealand, l'organisation serait identique à celle des hussards.
II°/ Uniformes.
Den Kongl. Livgarde Til Hest.
Le casque est noir avec une bande métallique argent et un rebord
argent, la plume est blanche avec un sommet rouge pour le 1er escadron,
bleu pour le 2nd escadron.
Revers, épaulettes et col sont rouges liserés de blanc, la
boutonnière est blanche, l'habit-veste est de couleur paille, la
culotte est les gants sont de couleur cuir. Ceinture et baudriers
sont noirs comme les bottes.
Le fourreau est en cuir noir quasiment recouvert en entier par du métal
(couleur argent), la garde du sabre est dorée.
L'officier a un bicorne traditionnel et un baudrier bleu.
Ryttere : les dragons lourds.
Culotte bleu foncée avec une double bande rouge qui court de
haut en bas de chaque côté, le shako est noir sans cordes.
La garde du sabre est dorée, le fourreau est métallique,
ceinture et baudriers sont blancs.
Rytter |
Habit-veste |
Epaulettes |
Passepoil |
Plaque du shako |
Boutons |
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Lette Dragon : les dragons légers.
Culotte bleu foncée avec une double bande rouge qui court de haut en bas de chaque côté, la garde du sabre est dorée, le casque est noir, ainsi que la "crinière" qui l'orne, il est avec une bande de couleur régimentaire.
Lette dragon |
Habit-veste |
Epaulettes |
Passepoil |
Bande du casque |
Boutons |
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Les hussards.
Shako noir avec une plume blanche à gauche et cordes rouges ;
ce même shako était décoré d'une bande métallique
qui part de la base au sommet.
Dolman de couleur bleu clair, pelisse rouge avec une fourrure noire ; col
et manches rouges, cordes et attaches blanches (en argent pour les officiers),
culotte grise ou bleu.
Sabretache en bleu clair avec le monogramme royal retenu par des courroies
rouges, les musiciens ont le même distinctif que pour l'infanterie
("swallows nets") et montent des chevaux gris.
Les bosniaks.
Plume rouge sur bleu, czapka rouge avec la partie inférieure
en bleue.
Col rouge liseré en blanc, habit-veste bleu, plastron et manches
rouge avec brandebourgs en blanc.
Culotte grise ou bleu, bottes noires.
Ridende jaeger : les chasseurs à cheval.
Habit-veste vert foncé, col noir, manches noires, revers noirs,
épaulettes noires, bouton blanc, culotte de paille, plus tard verte.
Shako français avec une jugulaire en métal (argent), plume
blanche avec le sommet vert, cuirs noirs, shabraque verte foncée
(alors que les autres shabraques sont toutes rouges) avec des rebords nois
(alors que toutes les autres ont des rebords et des motifs blanc).
III°/ Unités.
Régiments |
Escadrons |
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Thanks.
I have to thank the TOJHUSMUSEET of Copenhagen and most particularly Mr Michael Hielscher for the correspondence which has allowed me to bring a little order to the normally accessible documentation, often stuffed with errors. I hope that these few lines can carry enough information to compel some of you to take a greater interest in a small nation, caught up in the maelstrom of its century, which has been able to maintain a deportment worthy of praises for the respect shown to the peoples involved in the conflict and to their enemies.
The Danish infantry during the First Empire
1. Organization.
A. Regimental organization of the line infantry.
The line regiments are composed of four battalions, two line regiments forming a brigade. The first and second battalions are considered to be the regular units; battalions three and four are called "Forstaerkningsbatalioner" or reinforcement battalions, these battalions being created in 1808 to replace the units of "Landwaern" created following the English aggression of 1807. They consisted of militia units which could be considered a check. Each battalion is composed of five companies, each with one hundred sixty three officers and men, four companies of riflemen and one of elite; they were of grenadiers for battalions one and two and of jaegers for the other three battalions of the regiment. A company is composed of three officers, nine non-coms, one fifer, two drummers, twelve marksmen armed with rifled carbines and one hundred thirty six infantrymen.
Den Kongl. Livgarde til Fods was organized differently; this was a battalion made up of companies, each with three officers, nine non-coms, three drummers, one fifer and one hundred guards. The arms are muskets and tinder boxes for the riflemen and grenadiers, rifles and bayonets for the jaegers. Only the first and second battalions carries a flag. Exceptionally the Holstenke Infanteriregiment number three (Holstein), third battalion, also carries one following an act of bravery in 1809 during the assault on Stralsund which led to the death of Major von Schill.
B. Regimental organization of the light infantry.
The light infantry regiments are made up of two battalions, the first being regular, the second being a "Forstaerkningsbatalioner". The jaegerkorps are battalions made up of one hundred thirty two officers and men; the principal role of these elite units is to serve as advance guards. As for their equipment, these units are armed half and half with muskets and rifled carbines as well as bayonets. No infantry unit has a flag.
Note: In the case of the Slesvig Jaegerkorps there is a fifth company in 1813, thee Altonatiske Jaegergrenader, a company originally formed to guard the branch of the Bank of Denmark in Altona (in a suburb of Hamburg); this unit is armed with muskets and sabres.
II. Uniforms
A. The line infantry.
The infantry wear a black French shako with a short white plume (but engravings of the period 1813-1814 also show troops wearing shakos without plumes), yellow cords for companies of riflemen, and green plumes and cords for the jaegers; chinstrap of leather and breastplate of the regimental color. The grenadiers wear a fur cap decorated with a bronze plaque with a red pennant edged with white; the plume is white with a blue top. In November of 1813 the grenadiers were supposed to have adopted the French shako but every indication is that they kept their cap. The jacket is red, lapels white, with turn-ups of the regimental colors.Often the tails have been cut as an economic measure. The officers wear gold or silver cords and buttons (according to the color of the regimental buttons). They wear a belt of gold and red; their white pantaloons are tucked into Hessian boots. The musicians wear on their shoulder a special design in the regimental color on a white background. For the major the colors of the baudrier correspond to those of the breastplate. Running from top to bottom, the plume is red, black, and white.
Table summarizing the distinguishing colors of the line regiments.
Regiment Color Passepoil Buttons Notes
Regiment |
Color |
Passepoil |
Buttons |
Notes |
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* a : epaulet straw yellow for the Danske Livregiment,
black edged in white for the Norske Livregiment.
* b : name change in 1808 : Kronens I.R.
* c : name change in 1808 : Kongens I.R.
* d : white edge in 1803 ; name change in 1806 : Prins Christian Frederiks
I.R. ; green epaulet in 1808.
* e : regiment dissolved in 1803; the effectives are incorporated into
the Marinekorpset.
* f : regimental color light green without border in 1802 ; after 1802,
white border, red collar with broad black edge.
* g : regimental color pale green, white edge and yellow buttons in 1802;
white edge, red collar with broad black edge.
* h : change in the Marineregimentet in 1803 (totaling 2697 men), dissolved
in 1811.
* i : white edge in 1811.
B. The light infantry.
As for the jaegers and the Skarpskytters, they have the black French shako with a plume and green cords. The uniforms are deep green with black breastplates, the cuffs and the collars black, the pants gray.. The leggins are black, as is the belt; the buttons are yellow. In the auxiliary corps the Hertuginde Louise Augustas Livjaegerkorps had kept the old uniform (from before 1810), green with black lapels; cuffs, collar and epaulets edged in white; the turn-up of the jacket is straw colored; the rest of the uniform does not differ from that of the light troops.
Table of the colors of the light troops, 1801-1810.
Regiment Epaulets Passepoil Buttons Passant
Regiment |
Epaulets |
Passepoil |
Buttons |
Passant * |
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Table of the colors of the light troops, 1810-1814.
Regiment |
Collar and cufs |
Passepoil |
Buttons |
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Returning to the generals and the guides, these latter are officers of the general staff. The color of the breastplate, the cuffs and the collar of a general are light blue, the decorations are gold colored, the pants are deep blue, the cocked hat black with a white plume. As for the guide, his uniform is comparable to that of an officer,, no breastplate, epaulets and insignia on the collar in silver, a yellow plume red at the top and a shako cord which repeats those two colors.
III. The Tactics.
The Danish army has done little fighting; its only true campaign is that of Germany with the auxiliary Danish corps in 1813. Thus the officers as well as the troop fought too little during the Napoleonic wars and have been really shocked by the horrors of war during the 1813 campaign. The tactical formations used by the infantry are these:
- for the first battalion the elite company (grenadiers) is placed at the head of the column, one of the companies of musketeers separates as sharpshooters and puts the enemy under fire.
- for the second, third, and fourth battalions the company of jaegers goes ahead of the column to fire on the enemy; the rest of the battalion attacks in company columns.
- the line , unbroken, in echelon by company, can use a simple tactic: musketry fire followed by a charge in line.
- the square against cavalry. It is to be remarked that the light troops (skarpskytter and jaeger) can also form a circle. this is a formation, not an improvisation.
IV. Units.
In 1813 the Danish infantry was as follows:
Regiment |
type |
Compagnies |
Batallions |
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The Danish Artillery during the First Empire
I. Organization.
Artillery units may be composed either of coastal batteries, batteries in fortresses, or even in field batteries; it is the latter which interest us. A Danish field battery is made up of ten pieces: eight cannon and two mortars, none the less, in 1813 many batteries are made up of only eight pieces. A battery may be divided into two operational units: the first has four cannon, the second four cannon and two mortars. The division itself may be divided into groups of two pieces. The pieces are made in Denmark (system of Prince Kart of Esse); they are well-made pieces, solid but heavy; the cannon are all bronze. The pieces and the caissons are all painted gray; the metallic parts are painted black; often the upper sides of the caissons are also black out of a concern for camouflage. The calibers are of one pound (Ambassador), three pounds, six pounds, twelve pounds for cannon and twenty and thirty six for mortars. The efficiency of the three and six plunders produced in Denmark may be considered as equivalent, comparable to the Prussian six plunders, but the range is less than that of six plunders produced in France. This difference in efficiency led Napoleon to offer Denmark eight six plunders and four mortars (System XI) in order to reequip the two horse batteries which had three plunders; in fact, only one was reequipped, the battery commanded by C (September 1813); it was made up of six French six plunders, two French mortars, and two Danish mortars. The weaponry of these artillerymen is a unique infantry saber.
II. Uniforms.
The uniform of the artilleryman is like that of the line: black French shako, without cords, with a blue plume for the foot artillery, with a lozenge-shaped plaque of white metal with the letters R. I. (Ridende Artillerie); without cord and with a white plume for the horse artillery; red jacket; lapels, collar, cuffs and epaulets blue, turn-up white. White belt and buttons, deep blue pants, gray cloak.
III. Units.
At the present stage of my researches I have been able to identify twenty one batteries: two batteries of twelve plunders, fourteen foot batteries of three and six plunders, and five horse batteries, this in May of 1812. This gives a ratio of one piece of artillery for two hundred sixty seven men (not counting the one plunders, which I have never considered).
Units |
Batteries |
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The Danish Cavalry of the First Empire.
I. Organization.
Den Kongl. Livgarde Til Hest.
The cavalry of the Danish guard is made up of two squadrons, each made up of four officers, five non-coms, and sixty guards.
Ryttere : the heavy dragoons.
The heavy Danish cavalry is made up of four regiments of Ryttere ("cavalry"). Each regiment is made up of four squadrons, each of five officers, eleven non-coms, two trumpeters and one hundred forty four men.
Lette Dragon : the light dragoons.
There are four regiments of light dragoons; they also have four squadrons of five officers, eleven non-coms, two trumpeters, and one hundred forty four men.
The hussars.
This regiment contains six squadrons, each with five officers, eleven non-coms, two trumpeters and one hundred sixty eight men.
The Bosniaks.
Polish, lancers, administratively connected to the regiment of hussars, this force is made up of two squadrons. Everything which concerns the squadron should be identical to that of a squadron of hussars.
Ridende Jaeger : the mounted chasseurs.
The mounted chasseur corps of Sealand should have an organization identical to that of the hussars.
III. Uniforms.
Den Kongl. Livgarde Til Hest.
The helmet is black with a metallic silver band and a silver brim; the plume is white with a red top for the first squadron, blue for the second. Lapels, epaulets, and collar are red with white piping; the buttons are white, the jacket is straw-colored, pants and gloves are the color of leather. The belt and baudriers are black, like the boots. The scabbard is of black leather almost entirely covered by silver-colored metal; the saber guard is gilt. Officers have a traditional cocked hat and a blue baudrier.
Ryttere: the heavy dragoons.
Deep blue pants with a double red band running up and down each side, black shako without cords. The saber guard is gilt, the scabbard is metallic, belt and baudriers are white.
Rytter |
Jacket |
Epaulets |
Passepoil |
shako |
Buttons |
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Lette Dragon : the light dragoons.
Deep blue pants with a double band of red which runs up and down the sides; the guard of the saber gilt, the helmet black, as is the "mane" which decorates it; it has a band of the regimental color.
Lette dragon |
Jacket |
Epaulets |
Passepoil |
Helmet |
Buttons |
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The Hussars.
Black shako with a white plume on the left and red cords; this same shako would be decorated with a metallic band running from the base to the top. Light blue dolman, red pelisse with black fur; collar and cuffs red, cords and ties white (silver for officers), gray or blue pants. Sabretache light blue with the royal monogram, held by red straps. The musicians are distinguished the same way as the infantry ("swallows nests") and show off whitened hair.
The Bosniaks.
Red plume on blue, red czapka with the lower part blue. Red collar edged in white, blue jacket, red breastplate and cuffs with Brandenburgs in white. Pants gray or blue, black boots.
Ridende jaeger: the mounted chasseurs.
Deep green jacket, black collar, black cuffs, black lapels, black epaulets, white buttons, straw-colored pants (much later, green). French shako with a silver colored chin strap, white plume with the top green, black leathers, deep green shabraque (when all the other shabraques are completely red) with black edges (when all the others have white edges and designs).
III. Units.
Regiments |
Squadrons |
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